Une quarantaine d’assaillants ont été arrêtés tandis que quatre autres, dont leur chef, « un certain Christian Malanga, un Congolais naturalisé américain », ont été « neutralisés définitivement » (tués) par les forces de sécurité, a précisé dans la soirée à la télévision nationale le général Sylvain Ekenge. Les assaillants, qui s’en sont pris au domicile d’un ministre et au « palais de la Nation », qui abrite des bureaux du président Félix Tshisekedi, sont « de plusieurs nationalités », a expliqué le porte-parole.
Outre Christian Malanga, « il ya son fils, qui s’appelle Marcel Malanga, qui était là » et « il ya deux autres sujets américains, des blancs », at-il détaillé. « Nous avons aussi un sujet naturalisé britannique, le numéro 2 du groupe », a ajouté le général.
Situation calme
La situation était calme dans la matinée à Kinshasa, ont constaté des journalistes. Le porte-parole n’a pas donné plus de détails dans l’immédiat. Mais son annonce est intervenue après une attaque ayant visé en fin de nuit la résidence du ministre de l’Économie, Vital Kamerhe, dans le quartier de la Gombe, non loin du « palais de la Nation » qui abrite les bureaux du président Félix Tshisekedi .
Il y a eu « une attaque armée » ce matin chez le ministre de l’Économie, avait écrit un peu plus tôt sur X l’ambassadeur du Japon à Kinshasa, Hidetoshi Ogawa. Vital Kamerhe « n’a pas été touché (…) Deux policiers et un assaillant sont morts d’après des sources informées », avait-il ajouté. L’ambassade de France avait de son côté évoqué des « tirs d’armes automatiques » dans le quartier, en demandant à ses ressortissants d’éviter le secteur.
Obus à Brazzaville
Un obus est « malencontreusement » tombé dimanche matin à Brazzaville en provenance de Kinshasa, la capitale toute proche de la République démocratique du Congo où l’armée affirme avoir déjoué une tentative de coup d’État, a annoncé le gouvernement du Congo-Brazzaville.
« Quelques personnes ont été légèrement blessées, l’une d’entre elles ayant été transportée à l’hôpital des armées de Brazzaville », précise dans un communiqué le porte-parole du gouvernement et ministre de la Communication, Thierry Moungalla.