Chaque 25 novembre, le monde entier se mobilise pour dire non aux violences faites aux femmes. Cette Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, instaurée en 1999 par l’ONU, commémore l’assassinat des sœurs Mirabal, trois militantes dominicaines tuées en 1960 sur ordre du dictateur Rafael Trujillo. Leur mort symbolise encore aujourd’hui le combat contre les violences de genre.
Cette journée vise à sensibiliser, prévenir et mettre fin aux différentes formes de violences qui subissent les femmes à travers le monde : mariages forcés, agressions sexuelles, violences conjugales, avortements forcés, mutilations génitales, entre autres.
En RDC, la situation reste particulièrement préoccupante, notamment dans l’Est du pays, ravagé par les conflits armés. En 2023, Médecins sans frontières (MSF) a pris en charge 25 166 survivants de violences sexuelles à travers le territoire national, soit plus de deux victimes chaque heure. Rien que dans la province du Nord-Kivu, MSF a soigné 17 363 cas entre janvier et mai 2024.
Cette année encore, la RDC s’inscrit dans la campagne mondiale des 16 jours d’activisme, qui se déroule du 25 novembre au 10 décembre. L’objectif est clair : attirer l’attention sur la gravité du phénomène, interpeller les autorités et mobiliser tous les acteurs de la société pour une action collective contre les violences faites aux femmes et aux filles.






