Expulsions forcées, menaces, actes d’intimidation et tromperie contre les populations locales, telles sont notamment les accusations portées contre les multinationales exploitant le cuivre et le cobalt dans le sud-est de la République démocratique du Congo. C’est Amnesty international qui a lancé l’alerte dans un rapport publié mardi, intitulé “Alimenter le changement ou le statu quo ?”
Dans ce document Amnesty international et l’Initiative pour la bonne gouvernance et les droits humains, une organisation basée en RDC, se penchent sur l’impact sur les droits humains de quatre projets dans la région minière de Kolwezi.
Les deux ONG soulignent que les populations riveraines ont été forcées de quitter leurs maisons et leurs terres agricoles pour permettre l’expansion des activités minières. Entrainant ainsi, la disparition des villages entiers.
La RDC fournit plus de 70% du cobalt mondial, métal crucial pour les batteries utilisées dans l’électronique et les voitures électriques. Seulement, la nécessité de « décarboner l’économie mondiale ne doit pas engendrer de nouvelles violations des droits humains », rappelle Amnesty international.