Dans la province du Sud-Kivu, près de 147 entreprises appartenant aux sujets chinois exploitant illégalement les mines, d’après une déclaration faite le 4 juillet 2024 par le Gouverneur de la province du Sud-Kivu, Jean-Jacques Perusi.
La déclaration du Gouverneur de province découle d’une étude menée par un groupe d’étudiants congolais, mettant en lumière une situation préoccupante dans les territoires de Fizi, Mwenga et Shabunda.
Les conclusions de l’étude rensignent que plusieurs de ces entreprises appartenant aux chinois n’ont plus de permis d’exploitation valide depuis des années. Certains de ces permis d’exploitation datent de 2013, 2014 et 2016.
Selon le Gouverneur du Sud-Kivu, la plupart des permis détenus par ces chinois avaient souvent été obtenus à Kinshasa par des moyens douteux, contournant ainsi les régulations locales.
« On a trouvé que certaines de ces entreprises disposant des permis obtenus à Kinshasa par des voies parfois détournées. Mais en réalité, ces permis ont expiré depuis 2013, 2014 voire 2016. », a déclaré le Gouverneur du Sud-Kivu.
L’étude indique que malgré l’expiration de leur permis, ces entreprises continuent d’exercer leurs activités de manière illégale, aggravant les préoccupations locales en ce qui concernent l’exploitation minière non réglementée ainsi que ses conséquences environnementales et sociales.
Les autorités du Sud-Kivu promettent de prendre des mesures fermes pour remédier à cette situation critique. Elles en appellent à une action coordonnée pour faire respecter les lois et protéger les intérêts des communautés locales et de l’environnement.
Olivier KAFORO