Pays le plus touché, la RDC a enregistré 16.700 cas, “avec un peu plus de 570 personnes décédées” depuis le début de l’année, a indiqué le ministre de la santé Samuel-Roger Kamba lors d’une conférence de presse.
La République démocratique du Congo (RDC) espère recevoir les premières doses de vaccins contre l’épidémie de mpox la semaine prochaine dans ce pays où la maladie a déjà fait au moins 570 morts, a déclaré ce lundi 19 août le ministre de la Santé.
Pays le plus touché, la RDC a enregistré 16.700 cas, “avec un peu plus de 570 personnes décédées” depuis le début de l’année, a indiqué le ministre Samuel-Roger Kamba lors d’une conférence de presse.
“Nous avons deux pays essentiellement qui nous ont promis des vaccins. Le premier pays, c’est le Japon. Et le deuxième pays, ce sont les États-Unis d’Amérique”, at-il dit.
Les États-Unis ont promis 50.000 doses, tandis que le “Japon a signé ce matin (lundi) avec les autorités pour 3,5 millions de doses, uniquement pour les enfants”, a expliqué un responsable de la cellule de riposte sous couvert d ‘anonymat.
Pays d’environ cent millions d’habitants, la RDC “compte vacciner 4 millions de personnes dont 3,5 millions d’enfants”, a ajouté cette source.
“J’espère que la semaine prochaine, on pourrait déjà voir arriver les vaccins (…) Notre plan stratégique de réponse à la vaccination est déjà prêt, nous attendons juste que les vaccins arrivent”, a insisté le ministre.
La maladie “touche de plus en plus de jeunes. Et on a beaucoup d’enfants de moins de quinze ans qui sont touchés”, at-il dit.
Une inquiétude croissante
L’épidémie actuelle est caractérisée par un virus plus contagieux et dangereux, avec un taux de mortalité augmentant à 3,6%.
La recrudescence du mpox en RDC, qui touche aussi le Burundi, le Kenya, le Rwanda et l’Ouganda, a poussé l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à déclencher mercredi son plus haut degré d’alerte au niveau international.
La RDC est le foyer et l’épicentre de l’épidémie actuelle dont la propagation d’une souche plus dangereuse du virus suscite une inquiétude croissante en Afrique et au-delà.
En dehors d’Afrique, les cas de mpox ont été enregistrés en Suède, au Pakistan et aux Philippines.
Mpox : pourquoi la « variole du singe » inquiète-t-elle à nouveau les autorités sanitaires ?
Anciennement appelé variole du singe, le virus a été découvert en 1958 au Danemark, chez des singes élevés pour la recherche. Puis en 1970 pour la première fois chez l’homme dans l’actuelle RDC (ex-Zaïre).
Le mpox est une maladie virale qui se propage de l’animal à l’homme mais se transmet également via un contact physique étroit. La maladie provoque de la fièvre, des douleurs musculaires et des lésions cutanées.
“Ne consommez pas la viande d’animaux morts, ne touchez pas aux animaux malades, parce que c’est aussi une façon de se contaminer”, a lancé le ministre Kamba.