Kinshasa, 5 juillet 2024 – Le nouveau gouverneur de la province du Sud-Kivu en République démocratique du Congo (RDC), Jean-Jacques Purusi, lance des accusations graves contre des entreprises chinoises. Selon lui, plus de 140 de ces sociétés exploitaient illégalement de l’or dans la région.
D’après les informations du gouverneur, ces entreprises chinoises opéraient initialement avec des licences valides délivrées par le gouvernement congolais. Cependant, ces licences auraient expiré il ya 8 à 10 ans, sans pour autant que les activités cessent. Pire encore, M. Purusi accuse ces sociétés d’extraire illégalement 100 kg d’or tous les deux mois, sans en déclarer la production.
Face à cette situation, le gouverneur Purusi a appelé l’ambassade de Chine à Kinshasa à prendre des mesures. Il exige que les entreprises chinoises incriminées restituent les fonds générés par leurs activités illégales dans la province.
Les autorités provinciales ont également annoncé la mise en place d’un « examen rigoureux » de ces 147 entreprises chinoises. L’objectif est de déterminer les responsabilités de chaque groupe et de prendre les sanctions adéquates.
Cette situation met en lumière les défis persistants liés à l’exploitation illégale des ressources naturelles en RDC. L’implication présumée d’entreprises chinoises dans ces pratiques soulève des questions importantes sur la gouvernance du secteur minier et la protection des intérêts du pays.
Le cas du Sud-Kivu n’est pas isolé. D’autres régions de la RDC font face à des problèmes similaires d’exploitation illégale, souvent au détriment des populations locales et de l’environnement. Les autorités congolaises et leurs partenaires internationaux doivent redoubler d’efforts pour mettre fin à ces pratiques illégales et garantir une exploitation minière responsable et durable des ressources du pays.
La rédaction