Jean-Jacques Wondo, un expert militaire belge d’origine congolaise et ancien élève de l’École royale militaire (ERM), fait partie des 37 prévenus qui ont été condamnés à la peine de mort le 13 septembre dernier par un tribunal militaire de Kinshasa. au procès de la “tentative de coup d’État” que l’armée de la République démocratique du Congo a dit avoir déjouée en mai.
Le procès en appel des 37 prévenus s’est ouvert le 10 octobre dernier à Kinshasa. Les avocats de Jean-Jacques Wondo demandant une libération conditionnelle de leur client pour raisons médicales.
Au total, 51 personnes ont été présentées à la justice dans ce dossier. Tous les accusés ont plaidé non coupable. Quatorze personnes ont été acquittées lors du premier procès. La Cour militaire de Kinshasa-Gombe a confirmé ces 14 acquittements prononcés au premier degré lundi.
Marcel Malanga, le fils de Christian Malanga, considéré comme le chef du commando qui, selon l’armée congolaise, a tenté de renverser le pouvoir, a également été condamné à la peine capitale.
L’audience a été renvoyée au vendredi 25 octobre pour la poursuite de l’audition des prévenus.
Le 19 mai, plusieurs dizaines d’hommes armés avaient attaqué le domicile d’un ministre avant d’investir le palais de la Nation, bâtiment historique abritant des bureaux du président Félix Tshisekedi. L’intervention des forces de sécurité avait mis fin à leur périple et à la mort de quatre des assaillants dont Christian Malanga.