COMPTE RENDU D’AUDIENCE – Ce mercredi 23 octobre, la septuagénaire s’est exprimée «à mi-parcours» face aux 51 accusés soupçonnés de l’avoir violée.
Celle qui a refusé le huis clos «pour que la honte change de camp» a de nouveau été auditionnée ce mercredi 23 octobre. Le président de la cour criminelle du Vaucluse Roger Arata avait demandé la semaine dernière à ce que Gisèle Pelicot puisse aujourd’hui s’exprimer «à mi-parcours» afin qu’elle puisse réagir sur les éléments recueillis ces dernières semaines.
Après une matinée à écouter le témoignage des compagnes, mères, sœurs et amies de certains accusés, la septuagénaire, vêtue d’une longue robe noire, a pris la parole. «Depuis huit semaines, j’ai été blessé, interpellée. J’ai pris la décision de renoncer à ce huis clos car je n’avais pas à avoir honte et je n’avais rien à me reprocher. J’ai subi une centaine de violations et il a été difficile de prendre cette décision. La diffusion de ces vidéos a été très difficile, mais ça permettait de faire état de la vérité», at-elle déclaré à la barre aujourd’hui, disant vouloir s’adresser à Monsieur Pelicot. Mais, incapable de le regarder…
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