Un mois après l’attaque de missiles a conduit l’Iran sur son sol, Israël a entamé sa riposte. L’Etat hébreu a annoncé avoir lancé, tôt samedi 26 octobre, des raids de représailles. Il explique avoir frappé avec “précision” des cibles militaires sur le territoire de son ennemi juré. “Si le régime iranien commettait l’erreur de débuter un nouveau cycle d’escalade, nous serions obligés de répondre”, a assuré le porte-parole de l’armée israélienne, Daniel Hagari, dans un communiqué publié sur X. Suivez notre direct .
Des “dégâts limités”, selon Téhéran. De son côté, Téhéran a affirmé que les frappes israéliennes “dans le cadre d’une opération génératrice de tensions” ont visé des bases militaires dans les provinces d’Ilam (ouest), du Khouzistan (sud-ouest) et de Téhéran, causant “à certains endroits des dégâts limités”.
Des “manœuvres d’autodéfense”, selon Washington. La Maison Blanche a qualifié ces frappes de “manœuvres d’autodéfense” et à sommé Téhéran de “cesser ses attaques contre Israël afin que ce cycle de combats puisse se terminer sans nouvelle escalade.”
Les premières détonations ont retenu vers 2h15 locales (23h45, heure de Paris). Après une série de six détonations rapportées dans la nuit par la télévision d’Etat iranienne, des détonations continuent accompagnées de traînées lumineuses ont été entendues et vues depuis le centre de Téhéran par des journalistes de l’AFP.
Les vols dans l’espace aérien iranien ont repris. Après une brève suspension, l’Iran a annoncé samedi la reprise des vols dans son espace aérien. “Les vols vont revenir à la normale à partir de 9 heures” (soit 7h30, heure de Paris, a déclaré le porte-parole de l’Organisation de l’aviation civile iranienne, selon l’agence de presse officielle IRNA.
L’Arabie saoudite “condamne” les frappes israéliennes. Dans un message publié sur X, le ministère des Affaires étrangères saoudien dit réitérer sa “position ferme de rejet de l’escalade du conflit dans la région”, qui “menace la sécurité et la stabilité des pays et des peuples” au Moyen-Orient .
