Depuis quelques semaines, l’épidémie de Mpox continue de se propager à un rythme alarmant en République démocratique du Congo (RDC). Intervenant lors d’un briefing de presse co-animé jeudi 15 août 2024 avec son collègue de la communication et des médias, le ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale Roger Kamba a formulé des conseils en ce qui concernent l’alimentation pour se protéger contre l’épidémie surtout lorsqu’il s’agit de la viande « boucanée ».
“La meilleure chose c’est d’éviter le contact homme – animal dans la forêt, dans ces zones là. Deuxièmement, évitez les animaux morts d’eux-mêmes, vous trouvez un animal mort, vous le consommez parce que vous ne savez pas de quoi il est mort et puis troisièmement les symptômes effectivement qu’on peut trouver dans cette maladie on les retrouve beaucoup chez les singes qu’on essaie d’éviter la consommation des viandes boucanées ou pas qui viennent du singe, ce que je n’ai pas dit tout à l’heure quand on a une viande qu’on doit préparer il faut la préparer très sérieusement pour essayer d’éviter de détruire correctement le virus mais il ne faut pas manger de viande pas suffisamment préparer, les viandes boucanées de manière générale je pense qu’il faut quand-même diminuer la consommation surtout quand on vit en périphérie des forêts parce que là on ne sait pas” a recommandé le ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale, Roger Kamba.
En Afrique, c’est la République démocratique du Congo (RDC), épicentre de l’épidémie où il a été recensé la quasi-totalité des cas suspectés ou confirmés au niveau du continent. Le Centre africain pour la surveillance et la prévention des maladies (CDC Africa) a déclaré mercredi 14 août 2024, l’épidémie de MonkeyPox ou Variole du signe comme étant urgence de santé publique au regard de la flambée des cas sur le continent Africain. Il en est de même pour l’OMS qui a déclaré le Mpox « une urgence de santé publique internationale ».
Dans sa stratégie de riposte, le gouvernement de la République via le ministère de la santé publique, de l’hygiène et de la Prévoyance Sociale veut s’appuyer sur la sensibilisation de la population, la prévention et le traitement, pour vaincre l’épidémie de Monkeypox (Mpox) . Selon le ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale Roger Kamba, la République Démocratique du Congo a besoin de près de 3 millions de doses de vaccin pour 2,5 millions de personnes tout en insistant sur l’importance de la prévention.
Anciennement appelée Monkeypox, « variole du singe » en français, la mpox est une maladie provoquée par le virus de la variole simienne. Les symptômes courants comprennent des éruptions cutanées, des lésions et des douleurs. La plupart des patients se rétablissent dans l’espace d’un mois mais la maladie peut être mortelle. Cette épidémie se propage par des contacts étroits entre individus ou avec des animaux infectés, la mpox est endémique en Afrique centrale et de l’Ouest depuis les années 1970, mais elle a connu une propagation rapide dans le monde en 2022-2023, avec des des dizaines de milliers de cas liés à la variante ouest-africaine recensés dans plus 110 pays.
Clément MUAMBA