La CIJ, située à La Haye, a confirmé lundi avoir reçu le document, via un de ses responsables, mais a refusé de donner davantage de détails.
“Les preuves montreront que les actes génocidaires d’Israël sont fondés par l’intention particulière de commettre un génocide”, assure la présidence sud-africaine.
Elle souligne « l’échec d’Israël à empêcher l’incitation au génocide, à empêcher le génocide lui-même et l’échec à punir ceux qui incitent et commettent des actes de génocide ».
Ce “mémorial”, qui ne “peut être rendu public” conformément aux usages de la Cour, contient plus de 750 pages d’argumentation et plus de 4 000 en annexes, précise la présidence.
Plusieurs pays se sont joints à la procédure intentée par l’Afrique du Sud contre Israël : la Bolivie, la Colombie, la Libye, l’Espagne et le Mexique.
Bien que les décisions de la CIJ soient juridiquement contraignantes, la cour ne dispose d’aucun moyen concret pour les faire respecter.
L’attaque du Hamas le 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1 206 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur les données officielles israéliennes, y compris les otages tués ou morts en captivité. Sur les 251 personnes enlevées lors de l’attaque, 97 restent otages à Gaza dont 34 ont été déclarées mortes par l’armée.
D’après le ministère de la Santé du Hamas, au moins 43 020 Palestiniens, en majorité des civils, ont été tués dans l’offensive israélienne.