La Première ministre Judith Suminwa Tuluka a représenté le Chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi à la réunion présidentielle organisée par la Banque africaine de développement (BAD), mercredi 13 novembre 2024, au cours de la 29ème Conférence annuelle des Nations Unies sur les climatiques (COP29), changements à Bakou, capitale de l’Azerbaïdjan.
La cheffe du Gouvernement congolais a revendiqué la valorisation adéquate du capital naturel de la RDC, qui rend d’importants services environnementaux et écosystémiques :
“J’ai bien noté qu’une valorisation adéquate du stock du capital naturel de nos États pourrait entraîner des énormes retombées économiques et financières pour nos nations et pour nos populations. À titre d’exemple, une estimation générale des services de séquestration du carbone du bassin du Congo indique qu’il pourrait générer une valeur d’environ 55 milliards USD par an pour notre région d’Afrique centrale”.
Selon elle, le patrimoine naturel de la RDC rend d’importants « services environnementaux et écosystémiques à toutes les échelles. Au niveau international, ce patrimoine contribue à stabiliser le climat. Au niveau régional, il contribue à réguler les ressources en eau et au microclimat “Au niveau national, ce patrimoine sert de source principale aux besoins alimentaires et sanitaires”.
Selon les estimations effectuées en 2018, “la valeur de ce patrimoine serait estimée à environ 316, 1 milliards de dollars américains. Malheureusement, sa contribution au PIB reste encore extrêmement faible. Ainsi, œuvrer à la juste valorisation de ce patrimoine me semble très utile pour soutenir l’accélération urgente de notre pays”, a fait savoir la cheffe du Gouvernement congolais.
C’est ainsi qu’elle a appelé les présidents africains à un engagement commun afin de permettre des avancées concrètes et rapides pour l’Afrique, en général, et pour la RDC, en particulier.