L’ONG la Voix des sans voix pour les droits de l’homme (VSV) a dénoncé vendredi 20 décembre le décès en détention du premier sergent-major Hilaire Bobwa Imole au cachot des renseignements militaires (ex DEMIAP). La VSV l’a fait savoir au cours d’une tribune organisée à son siège à Kinshasa
Tout en exigeant la lumière sur ce décès. La VSV et la famille du défunt saisissent cette occasion pour s’insurger contre le fait que le 1er sergent-major a été arrêté le 8 juillet dernier en son lieu de service, puis détenu au secret pendant plusieurs jours d’abord au camp Kokolo puis à l’ex-DEMIAP et privé de toute visite familiale.
C’est par une plainte déposée à l’auditorat militaire que la famille a été informée de ce décès.
Mme Irène Monama, première directrice exécutive adjointe de la VSV formule ainsi quelques recommandations à l’Etat congolais, notamment pour garantir la sécurité aux membres de la famille victime :
« Prendre en charge les frais des funérailles et garantir des obsèques dignes au défunt ; faire preuve de dextérité pour l’exécution de la réquisition émise par l’auditorat supérieur de la Gombe pour autopsier le corps sans vie du 1er sergent-major Hilaire Bobwa Imole ; garantir la sécurité et l’intégrité physique de M. Félix Bobwa ; apporter des solutions idoines pour l’amélioration des conditions de détention des milieux carcéraux, y compris des cachots de services de renseignements »