La société civile du Sud-Kivu dénonce l’expulsion brusque, mardi 24 décembre, d’un groupe de Chinois arrêtés pour exploitation illégale des minéraux de cette province.
“Il semble qu’il y a eu des coups de fil au niveau de la DGM et au niveau de la police parce que le général de la police c’est lui qui a déployé les éléments qui les gardaient et d’un coup des gens qui exploitaient sans papier ni même sans permis de recherche sont partis en passant par le Rwanda. Donc, c’est une situation inacceptable pour le Sud-Kivu”, a déploré Néné Bintu, présidente du bureau de coordination de la société civile.
Il a fait partie de la déception du gouverneur du Sud-Kivu par rapport à l’expulsion de ces présumés criminels ; tout en demandeur que cette affaire soit clarifiée.
Le gouvernement provincial du Sud-Kivu avait annoncé l’arrestation de 17 ressortissants chinois. Ils sont accusés d’exploiter illégalement des minerais sur le site de Karhembo, situé dans le groupement de Rubimbi, territoire de Walungu.