Leader du groupe A, Al-Hilal Omdurman est qualifié depuis la 4ᵉ journée pour les quarts de finale. Florent Ibenge et ses hommes s’apprêtent à boucler leur phase de groupes par un déplacement compliqué à Lubumbashi pour affronter Mazembe sur ses terres.
L’ancien entraîneur de l’AS Vita Club annonce aborder ce duel avec le même mot d’ordre pour ses joueurs. « C’est un match international, donc il faut le jouer sérieusement, avec le même état d’esprit instauré : entrer sur le terrain avec la volonté de gagner. C’est un match sans conséquence en soi, mais nous devons jouer libérés, honorer le public et offrir un spectacle sans arrière-pensée », a déclaré Florent Ibenge.
Les Soudanais débarquent à Lubumbashi avec l’objectif d’obtenir un résultat satisfaisant. Le relâchement n’est donc pas à l’ordre du jour face à un Mazembe soucieux de finir sur une note positive pour son dernier match. « Les matchs ne se ressemblent pas, mais nous ne sommes pas venus pour nous amuser. Nous affrontons Mazembe, et rien que le nom est suffisamment grand pour être sérieux. Nous sommes venus pour jouer sérieusement et monter sur le terrain en tant que compétiteurs. Demain, nous allons chercher un ou trois points. Si nous ne les obtenons pas, tant pis », a-t-il ajouté.
Ibenge dithyrambique envers les Corbeaux
Vulnérables en campagne africaine cette saison, les Corbeaux ne savent toujours pas gagner après 5 matchs. Cependant, Lamine Ndiaye et ses hommes ont tout de même gagné le respect de Florent Ibenge avant leur dernière sortie africaine de la saison 2024-2025.
« Je ne sais pas si c’est le meilleur moment pour affronter Mazembe, car nous avons eu beaucoup de mal contre eux au match aller. Nous avons gagné dans les arrêts de jeu, et ce jour-là, ils ont été supérieurs dans le jeu. Mais ce n’est pas une mauvaise équipe, loin de là. L’équipe traverse juste une dynamique négative, mais elle va se réveiller. Nous savons que ce ne sera pas un match facile pour nous », a conclu le coach, également ancien sélectionneur de l’équipe nationale A de la RDC.
Germain Ngoy