Des cantonniers de l’Entreprise de construction des travaux hydrauliques opérant sur la route Eringeti-Kainama plaident pour une opération de déminage et de sécurisation de ce tronçon. Ils craignent pour leurs vies en raison de la présence d’engins explosifs de guerre posés par des présumés rebelles des ADF, ce qui pourrait stopper les travaux de réhabilitation.
« Nous risquons tous de mourir sur ce tronçon routier si les travaux de cantonnage manuel ne sont pas suspendus », a indiqué Pharaon Simon Kahwa Tibasima, superviseur des travaux de cantonnage manuel de cette entreprise. Il demande le renforcement de la sécurité sur ce tronçon routier.
« Nous demandons que les experts en déminage nous aident en nettoyant cet axe routier où nous passons toutes nos journées de travail de 8h à 16h. Car même là où notre collègue cantonnier a marché sur cette bombe, c’est exactement là où les rebelles avaient incendié deux motos de nos frères qui fréquentent l’axe Eringeti-Kainama. Tout ce que nous demandons aux services de sécurité, c’est de boucher tous les passages qu’empruntent ces rebelles puisqu’il peut y avoir d’autres engins explosifs qu’ils ont piégés pour détruire une autre personne », a lancé Pharaon Simon Kahwa.
