Le bureau du Sénat congolais a initié une opération de contrôle administratif et physique du personnel, visant à identifier les agents fictifs et à assainir la masse salariale.
Cette démarche, menée à l’initiative du questeur Taupin Kabongo Mukengeshayi, vise à rationaliser la gestion de la Chambre haute du Parlement et à optimiser l’utilisation des ressources publiques.
Le mercredi 7 mai, le sénateur Taupin Kabongo Mukengeshayi a réuni à Kinshasa les membres de la commission mise en place, afin de définir les orientations de cette opération.
Selon Didier Molisho, coordonnateur de la commission, l’état des lieux repose sur deux axes :
- Un volet logistique
- Un volet ressources humaines.
« La commission devra établir l’effectif réel du personnel administratif du Sénat. L’Honorable Questeur a rappelé qu’il est essentiel de répondre à trois questions fondamentales : Qui est qui ? Qui fait quoi ? Et comment le fait-il ? », a-t-il précisé.
Dans l’attente des résultats de cette évaluation, tout mouvement du personnel est suspendu, y compris les avancements en grade.
« À l’issue des travaux, nous aurons une vue précise sur le nombre exact d’agents et cadres du Sénat, actuellement estimé entre 514 et 520 personnes. Nous pourrons également proposer des solutions pour améliorer les conditions de travail », a expliqué Didier Molisho.
Cette initiative s’inscrit dans un processus de transparence et de rationalisation des dépenses publiques, visant à garantir une gestion plus efficace des ressources du Sénat.