Revue de presse de vendredi 4 juillet
Deux sujets intéressent les médias congolais ce vendredi : la conférence de presse de la ministre des Affaires étrangères de la RDC et la visite en RDC de la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies chargée de la question des violences sexuelles en période de conflit.
La ministre d’Etat en charge des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, et le porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya, ont fermement démenti, lors d’un briefing exceptionnel ce mardi, toute clause de cession des ressources minières dans l’accord de paix RDC-Rwanda du 27 juin 2025, rapporte Eco News. Alors que des rumeurs persistent sur d’éventuelles contreparties économiques, les autorités congolaises ont tenu à rassurer : ce texte historique, parrainé par les États-Unis, vise avant tout à établir une paix durable dans les Grands Lacs et une intégration régionale mutuellement bénéfique, sans compromis sur la souveraineté économique de la République Démocratique du Congo, ajoute le tri hebdomadaire.
Les deux ministres ont exposé les engagements pris et ont exhorté la population à s’approprier ce processus, présenté comme le début de la stabilisation de la région, indique Le Potentiel. Ils ont également souhaité clarifier les points qui suscitent des débats dans l’opinion publique, ajoute le quotidien.
Avec les explications données par la ministre des Affaires étrangères, croit savoir Congo Nouveau, le gouvernement dissipe tout malentendu.
L’Agence congolaise de presse précise que pour la cheffe de la Diplomatie congolise, l’accord de paix signé à Washington entre la République démocratique du Congo et le Rwanda ne signifie pas que la RDC renonce à la justice. Parce que, poursuit l’agence, les rapports sont accablants, la vérité est connue. Ce qui est à construire désormais, c’est un écosystème solide capable de garantir que justice soit faite, que les responsabilités soient établies, et que les violations ne se répètent plus.
Alors que l’Est de la République démocratique du Congo reste le théâtre d’une guerre hybride où se mêlent ambitions régionales, intérêts économiques occultes et réseaux armés transfrontaliers, analyse Info 27, l’accord de paix signé à Washington le 27 juin 2025 marque un tournant majeur.
Pour la première fois, ajoute le journal, sous l’impulsion directe des États-Unis, un cadre politique et sécuritaire contraignant lie la RDC et le Rwanda autour d’engagements clairs, de délais précis et de principes non négociables : la souveraineté nationale et la réciprocité entre États.
Cet accord, rappelle Medicongo.net, intervient dans un contexte de tensions persistantes entre la RDC et le Rwanda, exacerbées par le conflit dans l’est de la RDC, où les rebelles du M23, accusés par Kinshasa d’être soutenus par Kigali, sont actifs. Les discussions entre les deux pays se poursuivent, pour garantir une paix durable dans la région, conclut le portail.
Echanges Mme Pramila Patten-Felix Tshisekedi
Dans un autre registre, Le Potentiel annonce que le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, a reçu en audience le jeudi 3 juillet à Kinshasa, Mme Pramila Patten, Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU pour les violences sexuelles en période de conflit.
Au cœur de cette rencontre, détaille le tabloïd, figuraient les préoccupations liées à la persistance des violences sexuelles dans l’Est de la RDC, un fléau aggravé par l’instabilité sécuritaire dans cette partie du pays.
Selon l’Agence congolaise de presse, le Président de la République démocratique du Congo a rassuré à Mme Patten de sa détermination à œuvrer pour l’éradication des violences sexuelles dans l’est du pays.
De son côté, fait remarquer Mediacongo.net, L’ONU promet à Félix Tshisekedi une riposte via FONAREV contre les violences sexuelles en période de conflit.