“J’ai créé ce festival pour montrer l’unité, la communauté universelle dans la diversité. Pour moi, la méconnaissance de l’autre est source de conflit, et le cinéma est un bel outil pour enseigner la beauté et la tolérance. Mon idée était de montrer qu’à partir d’un concept qui semble a priori réservé à une communauté spécifique, on y découvre le monde entier…” Basile Ngangue Ebelle, cofondateur du Festival du film panafricain, avec l’association Nord sud développement , lancera la 21e édition ce mercredi à l’Espace Miramar.
Cinéma, littérature et mode
Un événement qui rend hommage aux humanistes, avec une sélection riche et variée d’une cinqquantaine de films, dont certains présentés en avant-première. Et bonne nouvelle pour les Cannois, les séances seront gratuites ! Le festival s’ouvrira avec la projection du film d’animation “Le Mystère de Waza”, en présence de son réalisateur Clave Edou.
La littérature et la mode s’inviteront également à l’événement : samedi, l’écrivain et historien Jean-Célestin Edjangue présentera son dernier ouvrage, « Côte d’Ivoire : Ma CAN 2023, comme si vous y étiez ».
Le photographe, écrivain et réalisateur Samuel Njakwa Jakwa dédicacera son dernier livre, “Soul Makossa”, consacré au grand jazzman Manu Dibango.
Le soir, c’est à l’hôtel Martinez que la styliste camerounaise Donatella présentera ses créations lors d’un prestigieux dîner de gala.
Le crooner québécois Pierre-Michel Ménard, invité d’honneur du festival, interprète les chansons de son dernier album, “Nostalgia”, un hymne à la francophonie, accompagné par le groupe Zizak.
La cérémonie de clôture aura lieu dimanche soir afin de décerner les Dikalo Award (“message” en langue Douala-Cameroun) au meilleur long et court-métrage de fiction, documentaire, mais aussi le Dikalos de la paix aux meilleurs acteurs et actrices.