L’annonce a été faite le 8 février 2025 par Aly Musavu Dany, représentant du mouvement citoyen Matshozy Aray. Des femmes originaires du Rwanda, travaillant dans divers établissements nocturnes, sont attendues par des responsables politiques et des officiers militaires en mission dans la région.
À Bukavu, de nombreuses personnes soupçonnent que ces femmes pourraient agir comme des agents de renseignement rwandais, cherchant à recueillir des informations sur les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC).
Aly Musavu Dany déclare : « Le passé devrait nous servir de leçon. Ces femmes, majoritairement rwandaises et employées dans ces lieux de divertissement, représentent un danger pour la sécurité nationale. » Il précise qu’il ne s’agit pas d’un procès d’intention, mais qu’il serait prudent de les rapatrier d’urgence.
Fermeture des établissements nocturnes
« Nous demandons la fermeture immédiate et urgente des boîtes de nuit et des nganda pour éviter toute distraction nuisible en cette période d’agression rwandaise et de ses alliés du M23. Le rapatriement des femmes rwandaises, souvent considérées comme des espionnes dans ces établissements, est essentiel. Nous appelons tous les Congolais à faire preuve de patriotisme, de discipline et de responsabilité en cette période de crise », insiste Aly Musavu Dany.
De Fizi à Uvira, en passant par Bukavu, le territoire de Kabare, Kahele, ainsi que Mwalungu et Mwenga, de nombreuses femmes étrangères, en majorité rwandaises, envahissent les boîtes de nuit. Il convient également de noter la présence active de main-d’œuvre rwandaise dans le secteur de la construction au Sud-Kivu.
Kikamba R