Le 14 février dernier, la journée de la Saint-Valentin n’a pas été marquée par des célébrations amoureuses pour VClub. Bien au contraire. Une réunion au sommet de l’AS Vita Club a été marquée par de vives tensions entre le président Amadou Diaby et Adolphe Katende, responsable de la section boxe du club.
Selon les informations relayées par Le Potentiel, un échange houleux a éclaté entre les deux hommes, témoignant d’un climat de forte crispation au sein de l’institution.
Turhan Mildon sort par la petite porte
Parmi les sujets de discorde, une annonce aussi choc que décisive : le président du club, Amadou Diaby, a officiellement annoncé que les investisseurs turcs, autrefois considérés comme un soutien financier essentiel, s’étaient retirés du projet depuis plusieurs mois. Il a précisé qu’il ne restait plus qu’une confirmation officielle pour entériner cette décision.
Face à cette nouvelle donne, le dirigeant guinéen a exhorté ses collaborateurs à ne plus compter sur ce partenariat, plongeant ainsi le club dans une situation financière préoccupante. Il y a encore quelques mois, M. Mildon promettait monts et merveilles aux Moscovites, mais c’était avant sa débâcle financière et sa soudaine disparition des radars.
Impaiements et incertitudes
Au cours de cette réunion houleuse, le président de Vita a également reconnu que les joueurs de l’AS Vita Club cumulent actuellement trois mois d’arriérés de salaires. Cette crise financière découle principalement du retrait des investisseurs turcs, qui ont cessé tout financement depuis un certain temps. La situation alimente désormais une vive inquiétude, d’autant plus que le club fait face à plusieurs litiges en cours auprès de la FIFA.
En parallèle, plusieurs joueurs libérés attendent toujours le paiement de leurs indemnités, tandis que les nouvelles recrues n’ont pas encore perçu de rémunération. Un contexte préoccupant à l’approche de la reprise du championnat, où le club risque de peiner à assurer sa compétitivité.
Concernant les autres disciplines sportives du club, Amadou Diaby a admis ne pas disposer de solutions immédiates, mais il a promis de rencontrer prochainement les délégués des différentes sections. Le Potentiel note toutefois que la confiance envers ces engagements reste fragile, tant les précédentes promesses du président peinent encore à se concrétiser.
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