Dans un communiqué de la cellule de crise mise en place par le Premier ministre Anatole Collinet Makosso, le bilan provisoire de ce « drame » fait aussi état de nombreux blessés.
Publié le 21/11/2023 14:18 Mis à jour le 21/11/2023 17:23
Temps de lecture : 1min Illustration d’armes portées par des Casques bleus de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en république démocratique du Congo (Monusco), le 6 novembre 2023. (GLODY MURHABAZI / AFP)
Au moins 37 jeunes Congolais ont trouvé la mort dans la nuit de lundi à mardi dans une bousculade, au cours d’une opération de recrutement de l’armée dans la capitale Brazzaville, ont annoncé mardi 21 novembre les autorités congolaises. Dans un communiqué de la cellule de crise mise en place par le Premier ministre Anatole Collinet Makosso, le bilan provisoire de ce « drame » évoque aussi de nombreux blessés. Une enquête judiciaire a été ouverte.
Des images partagées sur les réseaux sociaux montrent des dizaines de corps sans vie déposés à la morgue municipale, ainsi que des blessés admis au centre hospitalier universitaire de Brazzaville et à l’hôpital militaire.
L’armée congolaise a annoncé mi-novembre le recrutement dans ses rangs de 1 500 jeunes de 18 à 25 ans. Lundi, tard dans la nuit, des candidats ont forcé le portail du stade Michel d’Ornano, où se déroule le recrutement, dans le centre-ville de Brazzaville. Une bousculade s’en est suivie, où de nombreuses personnes sont tombées et ont été piétinées, ont rapporté des habitants. Certains sont blessés dans un état grave, selon les témoignages de proches.
Les combats s’intensifient depuis début octobre au nord de Goma, la capitale provinciale du Nord-Kivu. Ils s’opposent aux Forces armées de la république démocratique du Congo, aux groupes armés dits « patriotes » et à la rébellion du M23 (Mouvement du 23 mars). Pour le seul Nord-Kivu, près d’un million d’habitants ont fui leur foyer en raison des combats impliquant le M23.