Casablanca Finance City (CFC) reste en tête du classement des centres financiers africains dans la 14e édition du Global Green Finance Index (GGFI), publiée par le think tank de référence de la City de Londres « Z/YEN ».
Casablanca trône en tête des centres financiers africains dans la 14e édition de l’indice mondial de la finance verte. Bien qu’en recul de quatre places par rapport au dernier classement, le centre financier marocain, classé 47e au niveau mondial sur les 97 centres financiers recensés dans l’indice, devance plusieurs centres financiers européens, asiatiques, américains et africains. Ainsi, le CFC arrive avant Lisbonne (48e), Osaka (51e), Vienne (52e), Dublin (56e), SaoPaulo (59e), Jakarta (63e), Johannesburg (70e), Monaco (72e), Doha (75e) ou encore Riyad (88e).
« Casablanca Finance City est un centre financier et d’affaires africain situé au carrefour des continents. Reconnu comme le premier centre financier en Afrique, et partenaire des plus grands centres financiers au monde, CFC a construit une communauté forte et prospère de membres à travers quatre catégories principales : les sociétés financières, les sièges régionaux de multinationales, les fournisseurs de services et les holdings», indique Z/YEN. « CFC offre à ses membres une proposition de valeur attrayante et un soutien « Doing Business » de premier ordre qui favorise le déploiement de leurs activités en Afrique », souligne encore le think tank.
Londres conserve sa première place
Dans cette édition du GGFI, Londres conserve sa première position dans l’indice, tandis que Zurich et Singapour dépassent Genève pour occuper les deuxième et troisième places. Copenhague réintègre le top 10, prenant la place de Washington DC.
Les centres d’Europe de l’Ouest occupent six des dix premières places (Londres, Zurich, Genève, Stockholm, Luxembourg et Copenhague) tandis que les États-Unis en comptent deux (New York et Los Angeles). Singapour est le seul centre de la région Asie-Pacifique dans ce groupe de tête, et Montréal occupe la dixième position. Les écarts entre les centres du haut de classement sont minimes, avec une différence de seulement 13 points sur 1 000.
Par ailleurs, les centres de Rome, Helsinki et Sofia ont gagné 10 places ou plus dans les classements, tandis que seuls six centres ont chuté d’autant, fait-on remarquer.
La confiance envers le développement de la finance a diminué
En ce qui concerne la confiance envers le développement de la finance verte dans les centres financiers, Z/YEN note que celle-ci semble légèrement diminuer. Alors que l’édition précédente de l’indice montrait une hausse moyenne de 4,21 % des notations, cette édition révèle une baisse de 1,96 %. Sur l’ensemble des centres évalués, seuls six ont amélioré leurs notations.
Les centres d’Europe de l’Ouest présentent de solides performances, bénéficiant d’une longue expérience dans les produits financiers verts, tandis que les centres nord-américains réalisent également de bons résultats. L’engagement global d’une ville ou d’une juridiction en faveur de la durabilité a un impact significatif sur la profondeur et la qualité de la finance verte dans un centre financier.
D’après le sondage du GGFI, les investissements dans l’efficacité énergétique, le désinvestissement des énergies fossiles, et les prêts verts sont perçus comme ayant le plus d’impact, tandis que les investissements dans l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables ainsi que l’analyse ESG suscite le plus d’intérêt.
Les cadres de gestion des risques, les politiques et régulations, ainsi que les initiatives internationales sont identifiés comme les principaux moteurs de la finance verte. Enfin, en réponse aux risques accumulés de catastrophes climatiques, le rapport suggère la création d’un fonds mondial de gestion des risques climatiques, financé par une taxe mondiale sur l’assurance ou par des dons des pays développés.