Publié le 17 octobre 2024 Conférence : 1 minute.
Pas une semaine ne passe, désormais, sans que ne soit annoncé le lancement d’un grand projet de « ferme solaire ». En Afrique du Sud, Mainstream Renewable Power vient d’annoncer avoir bouclé le financement de son projet solaire de 50 MW à Ilikwa. Du projet de centrale solaire à Fana, dans le sud du Mali, porté par le conglomérat chinois Sinohydro, à la centrale de Tamanrasset, en Algérie, en passant par l’incontournable complexe de Noor Ouarzazate porté par Acma Power au Maroc, le continent est , sans concours, une terre d’opportunités dans ce domaine. Et un marché au potentiel gigantesque qui se dispute les principaux acteurs du secteur, principalement chinois, émiratis ou français.
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Et pour cause : le potentiel d’énergie solaire en Afrique, où la durée d’ensoleillement est d’environ 3 000 heures par an, est de 7 900 gigawatts. Selon l’Agence internationale de l’énergie, le continent abrite 60 % des emplacements dédiés au développement de l’énergie solaire. « C’est énorme, et pourtant, l’exploitation de ce potentiel tourne autour de 1 % seulement », déplore Charaf Deen Wouinsou, directeur de la société béninoise Africa Energy.
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« Je vois cette technologie décoller sur le continent. La seule chose qui est discutable, c’est la vitesse et l’échelle à laquelle nous y parviendrons », affirme notamment Sahele Fekede, responsable du programme Accès à l’énergie et transitions à la Fondation africaine pour le climat, dans le décryptage en vidéo que nous consacrions à ce sujet brûlant en décembre 2023 et qui, à quelques semaines de l’ouverture de la prochaine COP, reste plus que jamais pertinent.
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