En marge de la visite d’État du président de la République Démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, un accord-cadre a été signé entre le BRGM et La Générale des Carrières et des Mines SA (Gécamines SA) le 30 avril 2024 par le président du Conseil d’administration de la Gécamines, Guy-Robert Lukama Nkunzi avec le directeur général Placide Nkala, et le directeur général délégué et directeur scientifique du BRGM, Christophe Poinssot.
Un accord a également été annoncé par Mme Chrysoula Zacharopoulou, secrétaire d’État chargé du Développement et des Partenariats internationaux, pour un soutien de la France au développement de la Banque Nationale des Données Géoscientifiques (BNDG) du Service Géologique National du Congo (SGN- C).
Cette signature et cet accord viennent concrétiser la volonté de la République Démocratique du Congo et de la République Française, au travers des actions du BRGM, de redynamiser une coopération scientifique, économique et industrielle bilatérale dans le domaine des géosciences et notamment pour la recherche et la valorisation des minéraux et métaux de la transition énergétique.
Un accord avec le Service géologique national du Congo déjà signé en 2023
Lors de la visite d’État du président de la République française Emmanuel Macron à Kinshasa le 4 mars 2023, en parallèle à la signature d’une feuille de route conjointe dans le domaine de la transition énergétique et de la production de métaux indispensables aux technologies décarbonées entre les deux pays, un accord-cadre avait été signé entre le BRGM et le SGN-C pour une coopération géoscientifique renforcée, clés de voûte de la connaissance du sol et du sous-sol.
Un projet soutenu par la France avait été lancé en 2023 pour une gestion structurée des archives de la RDC au SGN-C et aujourd’hui le projet BNDG va rendre accessibles et transparentes toutes les informations géoscientifiques du pays.
L’accord-cadre avec la Gécamines concrétise de son côté la place de la France, au travers de l’expertise du BRGM, pour aider à l’appropriation et au développement du potentiel du sous-sol congolais, des résidus des anciennes exploitations présentant une richesse dans les métaux de la transition énergétique, et il vient en appui en matière de formation et de transfert de compétences concernant l’organisation et l’expertise des géologues congolais de cette société d’État au patrimoine considérable.
