Le maire de la ville de Goma (Nord-Kivu), commissaire supérieur principal Faustin Kapend Kamand a présenté, samedi 21 décembre, une trentaine de hypothèses bandits à la presse.
Il a attribué ce coup de filet à l’opération hebdomadaire dénommée « Safisha muji wa Goma na kandokando ».
A cette occasion, l’autorité urbaine a fait savoir que la tendance de la commission d’actes criminels est à la baisse dans la ville de Goma, grâce aux actions coordonnées des forces de défense et de sécurité avec la participation de la population.
« La courbe de grande criminalité dans la ville de Goma n’est plus ascendante. Nous observons maintenant le plateau et même la courbe descendante. Il y a deux, trois mois, on arrêtait une soixantaine, ou cinquante bandits avec autant d’armes ; mais aujourd’hui, c’est seulement avec trois armes », a précisé le commissaire supérieur principal Faustin Kapend Kamand.
Il a affirmé que lorsqu’on retire une arme de la circulation illégale, on sauve des milliers de personnes.
Cet officier de la police nationale a en outre salué la collaboration de la population avec les forces de l’ordre, ce qui a entraîné la baisse de la grande criminalité dans la ville.
« J’en appelle à la conscience de tout le monde et à la vigilance tous azimuts, parce que vous verrez seulement un chukudiste (conducteur de char), mais le colis qu’il transporte peut-être dangereux. Il y a dix jours, nous avons récupéré une arme, des tenues, des munitions, dans un sac où il y avait des tiges de canne à sucre. Aujourd’hui, c’est dissimulé dans un sac où il y a les feuilles de manioc. C’est pour vous dire que le modus operandi de l’ennemi évolue d’une manière ou d’une autre », a souligné le maire de la ville de Goma.
Il y a deux semaines, l’ONG Martin King avait invité les autorités de Goma à prévenir les actes de génocide dans cette ville.