Exposition “La ville africaine” à Dijon du 15 novembre au 14 décembre
Si l’on a entendu beaucoup parlé du Congo ces dernières années, ce n’est certainement pas à cause de ses artistes. Effectivement, on a plutôt parlé de la répression, des dictatures, des violences politiques, civiles et paramilitaires qui régnaient dans le pays.
Notre semaine sur les villes africaines s’achèvera ce matin en donnant un autre visage à la République Démocratique du Congo, un visage encore trop méconnu et qui commence pourtant à percer l’opinion. Oui, ce matin nous irons à Kinshasa, mais encore à Kinsangani ou à Lubumbashi, non pour y parler de la guerre, ou peut-être si, mais autrement… en donnant la voix aux artistes locaux.
Nombreux, créatifs, avant-gardistes mêmes, certains noms sont peut-être connus par les auditeurs : Faustin Linyekula qui présentait son dernier spectacle à Avignon cet été, ou encore Freddy Tsimba pour sa sculpture « Au-delà de l’espoir » inaugurée à Ixelles en Belgique en 2007 (présentant un grand personnage portant un enfant fabriqué avec des douilles). Mais ils sont loin d’être les seuls comme nous le verrons ce matin.
Comment comprendre ce vivant artistique dans un pays si matériellement pauvre, pressé pour une grande partie de la population par des urgences de survie ? Quels arts se développent dans les villes de la RDC ? Les villes de la RDC sont-elles particulièrement « riches » ou représentent-elles l’énergie d’un continent tout entier ?