L’incertitude de plus en plus grande autour de la tenue du dialogue en République démocratique du Congo. La société civile a rejeté la liste des participants choisis par la médiation de l’ancien Premier ministre du Togo, Edem Kodjo, également ancien secrétaire général de l’OUA, actuelle Union africaine.
Nouvelle menace sur la tenue du dialogue politique en République démocratique du Congo. À peine l’identité des participants dévoilée, la société civile dit non. Elle dénonce surtout la présence de politiques sur la liste de ses membres. Sur celle-ci figure notamment la députée Juliette Mugholé, membre du parti politique MSR, mais aussi dirigeante d’une ONG. Elle aurait d’ailleurs été choisie, selon sa formation politique, pour sa fonction de responsable d’Ong, plutôt que pour sa casquette politique. Toujours est-il que la société rejette cette liste.
>>> LIRE AUSSI : RDC : soutien de l’ONU à Edem Kodjo
Une nouvelle polémique qui accentue l’incertitude autour de ce dialogue censée mettre fin à la crise politique qui traverse la RDC depuis plusieurs mois. En toile de fond, la date de la tenue de la présidentielle, prévue en principe fin novembre et le maintien ou non au pouvoir du président Joseph Kabila en cas de rapport. Une hypothèse qui semble se préciser après que la Cour constitutionnelle du pays a autorisé le président à rester, le cas échéant.
>>> LIRE AUSSI : RDC : la justice soutient le maintien de Kabila au pouvoir au delà de son mandat
Pourtant, selon un récent rapport d’experts chargés des questions électorales, la tenue des délais constitutionnels reste encore possible. Un rapport rendu à l’ONU au moment où les Etats-Unis brandissent la menace de la sanction contre le régime de Joseph Kabila si les violations des droits de l’opposition et de la société civile se poursuivaient encore.