Le 14 août, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a lancé son plus haut degré d’alerte face à la propagation du virus mpox, responsable de la maladie autrefois appelée « variole du singe ». Avec plus de 500 morts depuis le début de l’année, la République démocratique du Congo (RDC) est le pays le plus touché par l’épidémie, mais celle-ci se propage à d’autres pays, à commencer par le Burundi voisin .
Désormais, les organisations internationales comme l’OMS mais aussi le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef) s’inquiètent de la prolifération de la maladie chez les enfants, « en première ligne de l’épidémie de mpox », selon les termes de la BBC. Près de 40 % des cas en RDC concerneraient des patients âgés de moins de 5 ans, d’après les chiffres publiés en juin par l’OMS.
Les journalistes du diffuseur public britannique se sont rendus dans un centre de traitement situé à Munigi, dans l’est de la RDC. Ils constatent par eux-mêmes la surreprésentation des enfants parmi les malades. Ici, ils présentent les symptômes caractéristiques : fièvre, maux de tête, douleurs musculaires, fatigue et éruptions cutanées. «Au début, c’était seulement un petit bouton blanc. Sa a mère appuyée dessus, ce qui a fait sortir un liquide. Puis un autre bouton est apparu, et très vite, son corps en était recouvert», raconte le père d’Amani, 6 ans.
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