Au moins 13 242 candidats prennent part, depuis ce vendredi 7 mars, aux épreuves préliminaires de l’examen d’État sur l’étendue du territoire national, excepté dans les zones sous occupation rebelle.
La ministre d’État en charge de l’Éducation nationale, Raïssa Malu, a livré ces chiffres lors du lancement de ces examens à l’Institut Gombe I, à Kinshasa, en présence de nombreuses autorités du secteur de l’éducation, dont l’inspecteur général.
Elle a fait savoir que ces finalistes sont répartis dans 259 centres, tandis que 76 candidats sont inscrits dans 15 centres pour le cycle court.
Selon la ministre d’État, seuls 17 candidats passent ces épreuves dans les deux centres hors frontières situés précisément à Cabinda et à Luanda, en Angola.
Pour Raïssa Malu, le lancement de ces épreuves est porteur d’espoir, car le système éducatif national poursuit son chemin malgré le contexte difficile.
À cette occasion, elle a exhorté les candidats à faire preuve de rigueur et de responsabilité tout au long de ces épreuves certificatives pour participer de manière efficiente au développement du pays.
« Chers candidats, restez concentrés, faites preuve d’honnêteté et donnez le meilleur de vous-mêmes. Vous êtes non seulement les bâtisseurs de votre propre avenir, mais également les citoyens porteurs de valeurs qui feront rayonner notre nation », a conseillé la ministre de l’Éducation.
Elle a ainsi exprimé la volonté du gouvernement d’organiser une session spéciale pour récupérer les candidats se trouvant dans des zones sous occupation rebelle.
Raïssa Malu a rappelé que l’éducation constitue une des priorités nationales et que l’instruction ainsi que la formation demeurent les piliers de la souveraineté nationale.