Le go de l’Examen d’Etat (Exetat) 2023-2024 a été donné ce lundi 24 juin sur l’ensemble du territoire national. Le premier jour de ces épreuves, qui se déroulent sur quatre jours, a été consacré à la culture générale comme depuis plusieurs années maintenant.
Dans quel climat s’est déroulé cette épreuve inaugurale ? Qu’en pensez-vous les finalistes ? ACTUALITE.CD a rencontré quelques-uns à leur sortie des centres de passion d’examens.
« Tout s’est bien passé pendant cette épreuve de culture générale. L’une des questions que j’ai retenues lors de cette épreuve était : quel est le premier pays à avoir produit l’huile de palme et le poivre ? J’ai répondu que c’était le Nigéria. Quelques questions semblent difficiles. Mais l’organisation était bonne. Ce qui m’a surpris est que c’était ma première fois de travailler avec une grande feuille et de remplir les cases correctement », confie Tima du collège John Mabuidi.
« L’une des questions à laquelle j’ai pu répondre était : quelle est la source d’énergie en Algérie ? J’ai répondu : le pétrole », se souvient, de son côté, Esengo. « J’ai rencontré des difficultés avec la première question sur le mois de la célébration de la fête des morts. J’ai quand même répondu. Je remercie nos encadreurs et toutes les personnalités publiques », a ajouté cet autre élève du collège John Mabuidi.
Fataki salue la bienveillance des responsables du centre qui leur ont mis dans de bonnes conditions : « L’examen s’est bien passé, je vais plus parler du point positif parce que je n’ai pas remarqué de points négatifs. Ce point est que les inspecteurs et les chefs du centre étaient gentils avec les participants. L’organisation était bonne », explique-t-il.
Pour Jonathan et Altesse du collège Saint Joseph Elikya, l’épreuve du jour était abordable. Jonathan dit avoir rencontré « des difficultés en philosophie » et a constaté que certains de ses camarades avaient du mal à inscrire leur code dans l’article. « Il n’y avait pas assez de papiers (items, ndlr) pour les remplacer (ceux abîmés, ndlr) ».
Gaziane, du collège Notre-Dame de Fatima, a trouvé une question particulièrement difficile, car c’était la première fois qu’il entendait parler de la « Journée de la Canne Blanche », célébrée dans le monde entier. « Demain, nous avons les épreuves de sciences qui sont différentes de la culture générale. Il faudra être plus précis, plus concentré, et réviser de nombreux petits points », estime-t-il.
Rappelons que 968 304 finalistes, dont plus de 42 % de filles, et 5417 candidats de cycle court classés sur 2960 centres, participent aux épreuves de la session ordinaire de l’Exétat 2024 en RDC.
Divine Ungey et Deborah Kamuanya, stagiaires