Ce 2 novembre, le monde entier commémore la Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes, instituée en 2013 par les Nations Unies. Une journée de mémoire et de réflexion, qui rappelle le prix élevé payé par celles et ceux qui ont choisi d’informer avec courage et intégrité.
À cette occasion, Radio Okapi rend un hommage solennel à deux de ses journalistes de Bukavu, Serge Maheshe et Didace Namujimbo, assassinés pour avoir exercé leur métier avec passion et dévouement. Jeunes, talentueux et profondément engagés, ils incarnaient les valeurs d’un journalisme libre, éthique et responsable, rappellent leurs collègues.
« Leur voix, leur rigueur professionnelle et leur sens du devoir ont marqué à jamais ceux qui ont eu le privilège de collaborer avec eux », déclare Amadou Ba, directeur adjoint de Radio Okapi.
Une mémoire qui résiste à la violence
« En les arrachant à la vie, la violence a voulu faire taire la vérité. Mais leur souvenir continue de résonner dans les couloirs de la rédaction, sur les ondes de Radio Okapi, et dans le cœur de tous ceux qui croient encore à la force de l’information libre », ajoute-t-il.
Ce 2 novembre, la pensée va également à Ghislaine Dupont et Claude Verlon, journalistes de RFI assassinés au Mali en 2013, ainsi qu’à tous les journalistes à travers le monde tombés pour la vérité.
Un engagement renouvelé pour la liberté de la presse
Cette journée est non seulement un moment de recueillement, mais aussi une occasion de réaffirmer l’engagement collectif en faveur :
- De la liberté de la presse
- Du droit à l’information
- Et de la justice pour les victimes de crimes contre les journalistes.
« Que leurs sacrifices ne soient jamais oubliés. Que la justice leur soit rendue. Et que leurs âmes reposent en paix», conclut Amadou Ba.






