La scène musicale congolaise est secouée par une polémique qui divise les fans et les artistes. Joe Mubiale, frère du légendaire King Kester Emeneya, s’érige en défenseur de l’héritage musical de son défunt frère, en critiquant l’artiste Jimmy Mesa, connu sous le nom de Jimilito Melacampe. Ce dernier se proclame réincarnation du King Kester Emeneya, ce qui suscite l’indignation de Moubiala Kawakubogang.
Les Accusations de Jo Moubiala
Jo Moubiala n’y va pas par quatre chemins. Selon lui, bien que Jimilito ait le droit d’interpréter les œuvres de Kester Emeneya, il doit cesser de prétendre être sa réincarnation. Mubiale dénonce la « piètre interprétation » de Jimilito, arguant que celle-ci ne rend pas hommage à l’héritage musical colossal laissé par son frère.
**Moubiala déclare :** « Ce n’est pas interdit d’interpréter les œuvres du King, mais il faut respecter son héritage et ne pas se prétendre être ce qu’on n’est pas. »
La Réponse de Jimilito
De son côté, Jimilito ne se laisse pas abattre. Il se considère comme le véritable héritier de Kester Emeneya, affirmant que c’est le professeur lui-même qui l’a baptisé ainsi après avoir reconnu sa ressemblance avec les lignes mélodiques et sa technicité vocale.
**Jimilito affirme :** « J’ai conçu l’Emeneyisme, une philosophie qui développe mon propre style musical tout en m’inspirant de Kester. »
Il précise qu’il n’interprète les chansons de son idole que sur demande de ses fans nostalgiques et qu’il prend soin de mentionner l’auteur lors des covers.
La Jalousie en Question
Pour Jimilito, les critiques de Jo Moubiala ne sont rien d’autre qu’une manifestation de jalousie. Il estime que ses efforts pour honorer la mémoire de Kester devraient être salués plutôt que condamnés.
Cette polémique met en lumière les tensions qui existent dans le monde de la musique, où l’héritage et la réinterprétation des œuvres peuvent mener à des conflits. Que l’on soit pro-Jimilito ou pro-Mubiale, une chose est sûre : l’héritage de Kester Emeneya continue de susciter des passions et des débats au sein de la communauté musicale congolaise. Qui a raison dans cette affaire ? La réponse dépendra peut-être de l’oreille de chaque auditeur.
RGL