Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont capturé, vendredi 4 juillet, deux miliciens Mobondo en possession d’une arme à feu, lors d’une patrouille de combat dans le village de Kintala, situé dans le groupement Bagata, commune rurale de Maluku, à l’est de Kinshasa.
L’information a été confirmée par le capitaine Antony Mualushayi, porte-parole des opérations militaires « Ngemba ».
Démantèlement d’une barrière illégale
Au cours de cette opération, les troupes loyalistes ont également démantelé une barrière illégale érigée par ces miliciens, utilisée pour extorquer les populations civiles locales. Cette intervention a été accueillie avec soulagement par les cultivateurs de la région, longtemps victimes de violences, de harcèlement et de tracasseries.
Un climat d’insécurité persistant
Malgré les campagnes de sensibilisation menées par la Réserve armée de la défense (RAD), les miliciens Mobondo continuent de commettre des exactions contre les civils. Le capitaine Mualushayi a réaffirmé l’engagement des FARDC à protéger les populations congolaises et à restaurer l’autorité de l’État dans cette zone sensible.
« L’objectif est clair : éradiquer totalement ce mouvement qualifié de négatif et restaurer une paix durable dans la périphérie Est de la capitale », a-t-il déclaré.
Bilan humain et humanitaire alarmant
Selon la société civile, l’activisme des miliciens Mobondo s’est étendu aux provinces du Kwilu, Kwango et jusqu’à Maluku (Kinshasa). Le bilan est lourd :
- Plus de 550 000 personnes déplacées
- Plus de 5 000 morts
- Environ 800 blessés
- Plus de 450 infrastructures détruites (écoles, centres de santé, églises, habitations)