Des associations à base communautaire se sont engagées dans la lutte contre la maladie dite Mpox, à l’issue d’un atelier organisé du 15 au 16 novembre courant par la Division provinciale de la santé (DPS) avec l’appui d’ENABEL.
En impliquant diverses couches sociales dans cette lutte, la DPS/Tshopo voudrait casser la chaîne de transmission afin d’endiguer, sinon, réduire le nombre de cas de ce fléau qui prend de l’ampleur dans cette juridiction.
Cent-vingt influenceurs ont pris part à cet atelier organisé par la Division provinciale de la santé. Selon le coordonnateur du programme de communication à la DPS, John Mondele, ces acteurs ont été outilslés afin de s’impliquer notamment dans la surveillance à base communautaire afin que toute personne présentant des signes de la Mpox soit acheminée rapidement dans un centre de santé le plus proche.
Grâce aux notions apprises, les participants se disent suffisamment outilsés pour passer à l’œuvre. Amos Butangazi, coordonnateur des associations de motos-taximen, qui déclare qu’il est maintenant bien informé de cette maladie dont il doutait l’existence :
« Je suis maintenant informé aujourd’hui que Mpox existe. Nous allons vraiment donner des résultats positifs. Le taux de la Mpox pourrait diminuer… »
Solange Kalokola, de la division provinciale de pêche et d’élevage s’engage elle aussi dans la sensibilisation de la communauté.
« Ces derniers temps, on est sur terrain pour sensibiliser pour lutter contre l’abattage illicite aussi. Et nous protégeons nos familles et nos communautés pour lutter contre la Mpox aussi… », précise-t-elle.
Le taux de létalité, augmentant à 4,8 % dans cette entité, est l’un des six premiers les plus élevés au pays, affirme John Mondele. A ce jour, 2155 cas ont été notifiés, dont 104 décès, dans la Tshopo, souligne ce cadre de la DPS.