La commission paritaire des recours de la LFP a donné raison à Kylian Mbappé dans son conflit avec le PSG, et ordonne au club parisien de verser 55 millions d’euros d’impayés à son ancien joueur. Mais le Paris Saint-Germain a déjà fait savoir qu’il refuse.
Une première victoire pour Kylian Mbappé ? La commission paritaire des recours de la Ligue de football professionnel (LFP) a ordonné ce vendredi au PSG de verser 55 millions d’euros à son ancien joueur. Ce que Paris refuse.
“Maintenant que la commission d’appel a confirmé l’avis rendu par la commission juridique, le PSG a décidé de porter l’affaire devant les juridictions compétentes – tout en continu à essayer de trouver une solution amiable avec le joueur”, réagit ce vendredi un porte-parole du PSG auprès de RMC Sport.
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Le capitaine de l’équipe de France réclame à son ancien club ces 55 millions d’euros de salaires impayés et autres primes. En septembre, la commission juridique de la LFP avait prôné une médiation puis enjoint le PSG à régler ce qu’il doit au champion du monde 2018. Le club parisien avait fait appel.
Un dossier désormais réglé aux prud’hommes ?
“En droit et en fait, le joueur a pris des engagements publics et privés clairs et répétés que le club lui demande simplement d’honorer et de respecter en ce qui concerne des avantages sans précédent dont il a détenu de la part du club pendant sept ans à Paris espère que la parole donnée sera respectée sachant que si le joueur décide malheureusement de poursuivre ce litige, le club sera contraint de le faire juger par les juridictions compétentes et de faire reconnaître le préjudice qu’il a subi et continue de subir. du fait de la position incompréhensible de son ancien joueur”, poursuit le porte-parole. Assurant qu’il s’agit “d’une question de bonne foi, d’honnêteté, de maintien des valeurs et de respect de l’institution parisienne et de ses supporters”.
Et maintenant ? Alors que les deux camps gardent les mêmes positions, le litige pourrait se poursuivre devant la Fédération française de football (FFF) ou le Comité national olympique et sportif français (CNOSF). Mais des sources proches du dossier indiquent que l’affaire devrait finalement se régler aux prud’hommes.