Pour faire face à la crise sanitaire qui touche désormais toutes les provinces de la RDC, le gouvernement congolais annonce une série de mesures et des recommandations.
Il s’agit notamment de l’hygiène corporelle, de l’utilisation de gels hydroalcooliques et de la non-consommation de viande d’animaux morts.
Mais le gouvernement compte sur la vaccination pour endiguer la maladie de la variole du singe.
Le ministre de la Santé, Samuel-Roger Kamba, annonce l’arrivée imminente de doses de vaccins en provenance du Japon et des États-Unis. Il souligne que les zones à haut risque seront les premières à recevoir le vaccin.
“La mesure draconienne la plus importante c’est la vaccination. On vaccin les gens et on sait qu’ils sont protégés. C’est pour ça que nous attendons que le vaccin arrive. Quand on va commencer la vaccination, on va d’ “Abord privilégier les zones les plus à risque, ce qu’on appelle les “hot-spot” mais il faut que ce vaccin qui est très cher puisse arriver à la personne qui en a vraiment besoin”, a dit le ministre.
Les enfants et les jeunes les plus exposés
En RDC, les jeunes sont la tranche de la population la plus exposée. Le ministre Samuel-Roger Kamba explique cela par l’absence de vaccination des personnes de moins de 45 ans, juste après la fin de la vaccination contre la variole humaine.
Le mpox est une maladie transmissible qui touche désomais plusieurs pays en AfriqueImage : Arlette Bashizi/REUTERS
“Avant 1998, les gens étaient protégés par le vaccin de la variole humaine qui a fait des millions de morts, les gens ont peut-être été oubliés. C’était vraiment impressionnant et c’est la vaccination qui a arrêté cela. Comme la maladie était complètement finie, sur un aussi arrêté de vacciner Du coup, les jeunes qui sont nés après, n’ont pas de moyens de protection, c’est pour ça qu’ils attrapent plus facilement la maladie.”
Mesures préventives
Des mesures de précaution telles que le lavage des mains, l’utilisation de gels hydroalcooliques et la distanciation sociale sont régulièrement préconisées.
Quelques jeunes rencontrés à Kinshasa se disent conscients du danger que représente l’épidémie de mpox. Au micro de DW, ils expriment leur détermination à faire face à cette crise sanitaire.
“On a peur de mpox, parce qu’on a peur de ça, c’est en ce moment là qu’on doit acheter des précautions, voir comment le faire, comment se tenir devant ça.” “On va prendre des mesures et une fois contaminée, on sera soigné.” “Il faut avoir un désinfectant, il faut se protéger même avec cache nez si ne me trompe pas. Et puis éviter de coucher sur même lit avec le patient.”
Depuis le début de l’épidémie, la RDC a enregistré 16 700 cas et plus de 570 décès.