Inaugurée dimanche 17 novembre par le Chef de l’Etat, l’usine de zinc de l’entreprise minière Kipushi corporation (KICO) à Kipushi, renait de ses cendres après plus de trois décennies d’inactivité. Cette reprise de la production consacre “la renaissance de Kipushi”, estime un notable de la cité minière, Nanou Memba.
La reprise de la production suscite beaucoup d’espoir pour les communautés locales, qui espèrent qu’elle va avoir une incidence positive sur la vie socio-économique du territoire de Kipushi.
« Nous pouvons même dire que c’est la renaissance de Kipushi. Parmi les avantages aujourd’hui, il y a d’abord le code minier qui nous amène dans les avantages liés aux lois du pays dont la sous-traitance. Ça va créer une classe de la petite et moyenne entreprise si réellement elle est respectée », explique Nanou Memba.
En outre, le code minier exige que l’entreprise qui investit dans la cité puisse assumer ses responsabilités sociétales, en exécutant le cahier de charges signé avec la communauté locale.
« Aujourd’hui, il y a le fonds minier. C’est ce que nous appelons ‘le fonds des générations futures’ que la société va verser », se réjouit ce notable de Kipushi.
Il espère aussi la réouverture de la frontière zambienne au niveau de cette cité :
« A travers le projet minier de KICO, nous pensons que la frontière de Kipushi sera réouverture ; parce que ça sera l’unique et la meilleure voie pour que KICO exporte. C’est tout ça qui entraine ce chapelet de bénéfices du projet de KICO : l’emploi, le développement intégral et intégré, le développement de la cité le développement du territoire en général ».
Le Président Félix-Antoine Tshisekedi a inauguré dimanche 17 novembre l’usine minière de Kipushi. Cette usine a une capacité de production mensuelle de 45.000 tonnes de zinc.