La reprise du trafic ferroviaire entre Kinshasa et Matadi, initiée il y a quelques semaines par l’Office national des Transports (ONATRA), suscite un accueil favorable de la part de nombreux usagers. Cependant, des pannes récurrentes signalées inquiètent les voyageurs.
Ce retour du train sur cet axe stratégique est perçu comme une bouffée d’oxygène pour les voyageurs et les opérateurs économiques, après une longue période d’interruption.
Cependant, la Nouvelle société civile congolaise (NSCC), par la voix de son coordonnateur Jonas Tshiombela, appelle à un audit indépendant et urgent des services ferroviaires de l’ONATRA.
Elle demande au Parlement de diligenter cette enquête, tout en exhortant les organisations citoyennes à assurer un suivi rigoureux de la qualité du service.
Cette recommandation fait suite à une série de pannes techniques survenues le dimanche 9 novembre, qui ont fortement perturbé les voyageurs. Présent à bord du train, Jonas Tshiombela témoigne que le convoi est parti de Matadi à 7h30, pour n’arriver à Kinshasa qu’à 03h00 du matin, soit près de 20 heures de trajet au lieu de 9 heures prévues.
Des défis techniques à surmonter
Ces incidents soulignent les défis persistants liés à l’état des infrastructures ferroviaires. Malgré les efforts de relance, la NSCC estime que des mesures structurelles sont nécessaires pour garantir un service fiable, sécurisé et ponctuel.
La société civile plaide pour une gouvernance plus transparente du secteur ferroviaire, avec des investissements ciblés et une implication citoyenne dans le contrôle de la qualité des services publics.
La reprise du train Kinshasa–Matadi représente une opportunité majeure pour la mobilité et le commerce, mais elle ne pourra pleinement jouer son rôle qu’à travers une gestion rigoureuse et responsable, notent des observateurs.






