Le sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) a mis fin, ce jeudi 13 mars, au mandat de sa mission militaire en RDC, la SAMIDRC, et a ordonné le début du retrait progressif de ses troupes de la RDC. C’est ce qu’annonce un communiqué dudit sommet publié sur le compte X du secrétariat de la SADC.
D’après ce communiqué, la SADC a réaffirmé son engagement indéfectible à continuer de soutenir la RDC dans la préservation de son indépendance, de sa souveraineté et de son intégrité territoriale, ainsi que dans l’établissement d’une paix, d’une sécurité et d’un développement durables.
Le sommet a souligné l’engagement de la SADC à résoudre le conflit en cours en RDC et à soutenir les interventions visant à instaurer une paix et une sécurité durables dans l’Est de la RDC, conformément au Pacte de défense mutuelle de la SADC de 2003.
Les chefs d’État et de gouvernement de la SADC ont réitéré la nécessité d’une solution politique et diplomatique incluant toutes les parties prenantes, qu’elles soient étatiques, non étatiques, militaires ou non militaires, afin de restaurer la paix, la sécurité et la stabilité en RDC.
« Le sommet a salué la résolution 2773 du Conseil de sécurité des Nations Unies qui offre des orientations pour une solution durable tout en soutenant les efforts régionaux menés par l’Union Africaine (UA), la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC), la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) et la SADC, en organisant des réunions de haut niveau et en poursuivant les initiatives de médiation de Luanda et de Nairobi, ainsi que les efforts du Secrétaire général des Nations Unies pour restaurer la paix et la sécurité dans l’Est de la RDC », peut-on lire également dans ce communiqué sanctionnant la fin de ce sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement de la SADC.
L’annonce de la fin de la SAMIDRC, déployée le 15 décembre 2023 en RDC, intervient deux jours seulement après la révélation faite par l’Angola de l’entame des négociations directes entre Kinshasa et les rebelles du M23, à compter du 18 mars courant à Luanda.