« Comment analysez-vous le manque d’efficacité offensive de votre équipe (un but en 26 tirs), récurrent en Ligue des champions ?
C’est difficile à expliquer, mais le pied est parfois un peu injuste. Il me semble qu’on a réalisé un très bon match et qu’on a été les meilleurs que le PSV. On s’est créé beaucoup plus d’occasions que notre rival et on méritait de gagner, mais on n’a pas suffisamment cadré nos tirs les plus importants. Le foot est capricieux avec ce résultat nul déjà injuste mais on aurait même pu perdre…
La pression sur votre équipe s’accentue-t-elle encore, compte tenu des prochains adversaires, l’Atlético de Madrid et le Bayern Munich ?
Et Salzbourg, puis Manchester City et le VfB Stuttgart ! On a le calendrier le plus dur de toutes les équipes et il faudra être prêt à progresser. Ce sera difficile et je suis préoccupé, mais pas par la jeunesse de mon équipe. On est l’une des équipes qui se crée le plus d’occasions en Europe, que ce soit en Championnat ou en C1. Il faut continuer dans cette voie.
Mais le fait de ne pas vouloir ou pouvoir utiliser un numéro neuf, comme Randal Kolo véritable Muani ou Gonçalo Ramos (toujours blessé) ne vous pénalise-t-il pas ?
En tant que coach, je fais ce que je considère bien pour mon équipe. Il y a un halo de pessimisme autour de l’équipe en raison de ce résultat injuste, mais je reste tranquille. Je continue à croire en mes joueurs. Comme les autres, Lee (aligné en numéro neuf) doit s’adapter. Aucun joueur ne peut dire qu’il veut évoluer à un seul poste. Je suis satisfait du rendement, de la combativité et de l’attitude des garçons. »