Le ministre du Budget semble ouvert à la possibilité de supprimer un deuxième jour férié pour redresser les comptes publics. Laurent Saint-Martin a déclaré sur TF1, mardi 29 octobre, que “cela fait partie des débats qu’on aura au Parlement”. “Je pense que tout ce qui permet à notre pays de montrer qu’on peut travailler davantage pour participer à l’effort de redressement va dans le bon sens”, at-il avancé, refusant de désigner un jour particulier dans le calendrier. Depuis 2004, une journée de solidarité finance des actions en faveur de l’autonomie des personnes âgées ou handicapées. A l’origine fixée au lundi de Pentecôte, cette journée de travail non rémunéré peut être effectuée à une autre date depuis 2008. Suivez notre direct.
Clémence Guetté fustige l’absentéisme des macronistes. “Ce à quoi on a assisté, c’est la macronie en déliquescence totale.” Invitée de franceinfo, la députée insoumise à taclé ses collègues macronistes au lendemain de l’ouverture des discussions à l’Assemblée nationale sur le projet de loi de finances de la sécurité sociale (PLFSS). L’élue de gauche a souligné que le camp présidentiel, dont les bancs sont clairsemés depuis le début des débats, “n’assume pas son budget”.
Quatre syndicats de la santé appellent à manifester. L’intersyndicale des professionnels de santé, réunissant la CGT, FO, Solidaires et l’Unsa, appelle à une journée de mobilisation mardi pour dénoncer le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2025. Dans le viseur des syndicats , la volonté du gouvernement de passer à trois jours le délai de carence des fonctionnaires en cas d’arrêt maladie, contre un aujourd’hui.
L’IA pour verbaliser davantage sur la route. Téléphone au volant, ceinture de sécurité non passée, distances de sécurité non respectées… Le gouvernement souhaite verbaliser trois nouvelles infractions grâce à l’utilisation de l’intelligence artificielle par les radars routiers. L’association 40 Millions d’automobilistes a réagi et dénonce “le recours à outrance au système de verbalisation automatique”.
Un premier revers pour l’exécutif. Après l’examen du budget de l’Etat, les députés ont entamé lundi celui du budget de la Sécu en rejetant d’emblée ses premiers articles, mettant sous pression un gouvernement peu pressé d’utiliser l’arme du 49.3. Exit notamment la rectification du déficit de la Sécu, revu à 18 milliards d’euros cette année au lieu des 10 milliards initialement prévus.