Le président Félix Tshisekedi ne fera pas marche arrière. Le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) a décidé de reprendre les exécutions capitales, notamment contre les militaires coupables de trahison et les auteurs de « banditisme urbain entraînant mort d’homme ».
Cité par Le Monde, Clément Boursinresponsable Afrique subsaharienne au sein de l’ONG Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT-France), estime que « cette mesure revient à soutenir qu’en période de conflit, les droits humains n’ont que peu de valeurs ». Avant d’ajouter : « Il y a surtout un risque que cela dérape sur les règlements de comptes et que cela fragilise encore plus l’unité de cette armée. »
Cette décision, notifiée dans une circulaire signée mercredi par la ministre de la Justice, Rose Mutombo, et authentifiée vendredi par l’AFP, lève le moratoire sur l’exécution de la peine de mort qui datait de 2003.