Une grogne est observée depuis quelques jours à la Société des Transports du Congo (TRANSCO), où les agents et cadres réclament le paiement des mois de prime d’intervention économique, social, culturel et scientifique.
Ils ont exprimé leur ras-le-bol lors d’une réunion extraordinaire tenue mercredi 12 novembre à Kinshasa.
« L’OPI numéro 1974 476 du mois de septembre 2025 se trouverait encore à la Banque centrale du Congo, alors que certains mois ont été délibérément sautés par le ministère du Budget sans raison valable, malgré les correspondances du vice-Premier ministre et ministre des Transports rappelant l’engagement, la liquidation, l’ordonnancement et le paiement des mois d’avril, mai, juillet et août 2025 aux ministres du Budget et des Finances », a déclaré Nelson Mudiwamba, secrétaire de l’Intersyndicale de TRANSCO.
Hormis les primes il a demandé à l’État de revoir le prix de la course, suite à l’abandon de ses responsabilités sur les subventions d’équilibre.
Nelson Mudiwamba appelle tous les travailleurs à faire bloc pour sortir leur société des sentiers battus. Il insiste également sur la tenue d’une tripartite Gouvernement–Employeur–banc syndical pour la relance et le redressement de cet établissement public.
Ce syndicaliste exhorte par ailleurs tous les cadres et agents à se mobiliser « comme un seul homme » pour défendre leurs droits.
Cette tension survient trois mois après que TRANSCO a réceptionné un lot de trente nouveaux bus de marque Mercedes-Benz à Kinshasa. Ces véhicules sortaient tout droit des ateliers de la société « Suprême Automobile », spécialisée dans le montage de véhicules et installée dans la capitale congolaise.




