Fin 2022 à la COP15, plus de 190 États du monde signaient l’Accord de Kunming-Montréal afin de stopper et inverser l’effondrement du vivant, indispensable à notre vie sur la planète. À partir de ce lundi, ils se retrouvent pour une nouvelle COP Biodiversité, à Cali en Colombie, pour faire un point d’étape. Fort de son patrimoine naturel, l’Afrique veut faire entendre sa voix. Quels seront les messages du continent ?
Avec ses forêts primaires, ses tourbières qui stockent du carbone ou encore ses mangroves qui protègent les communautés côtières des aléas climatiques, l’Afrique est l’une des régions les plus riches en biodiversité au monde. Ses territoires hébergent 8 des 34 « réserves critiques de biodiversité » répertoriées par l’ONG Conservation International. À Cali, les négociateurs africains vont donc rappeler qu’il est fondamental de protéger ce patrimoine naturel.
À lire aussiCali, Bakou, Riyad : trois COP pour préserver le climat, l’environnement et l’avenir du vivant
Leur objectif est donc aussi financier : exiger des pays développés qu’ils accélèrent le décaissage des financements pour la sauvegarde de la biodiversité. À Montréal, les États du monde étaient alors convenus de mobiliser chaque année 200 milliards de dollars d’ici 2030, toutes sources confondues ; et 20 milliards par an en aide au développement d’ici à 2025. Pour le moment, le compte n’y est pas.
Lire la suite sur RFI