Les déplacés de Burhinyi, dans le territoire de Mwenga au Sud-Kivu, traversent une période particulièrement difficile. Hébergés au sein de familles d’accueil elles-mêmes privées de biens essentiels, ces populations vivent dans une grande précarité.
La chefferie de Burhinyi compte plusieurs milliers de déplacés de guerre depuis le mois d’octobre. Les mouvements de population ont commencé le 20 octobre, à la suite de violents affrontements entre les Wazalendo et l’AFC-M23. Les habitants des groupements de Ntondo et Luhuku ont fui vers Birhala, Budaha et Nirindja.
Entre le 12 et le 15 novembre, environ 922 ménages supplémentaires ont quitté leurs villages, notamment Mudusa et Karhanga, en raison des combats. Ces familles se sont regroupées dans les localités voisines, où elles vivent dans des conditions qualifiées d’inhumaines.
Appel des acteurs locaux
Le comité local de développement, le forum communautaire et les organisations de la société civile de Burhinyi déplorent la situation dramatique de ces déplacés. Ils insistent sur l’urgence d’une assistance humanitaire pour répondre aux besoins essentiels : nourriture, abris, soins médicaux et eau potable.






