La société civile du territoire de Lubero (Nord-Kivu) a regretté, vendredi 20 décembre, que des milliers d’habitants soient devenus vulnérables à la suite de la présence des rebelles du M23 dans ce coin du Nord-Kivu.
Le président de cette organisation citoyenne, Muhindo Tafuteni s’est confié lors d’un point de presse qu’il a tenu jeudi 19 décembre à Beni.
Pour cet acteur de la société civile, il est plus qu’urgent que le gouvernement congolais se penche sur cette question, d’autant que toutes les populations aujourd’hui déplacées sont privées de tout.
« A titre d’occupation, je dirai que le territoire de Lubero est en train de perdre les 2/3 de son étendue. Nous découvrons qu’il y a un danger énorme parce que là c’est la population qui devient de plus en plus esclave », at-il fait savoir.
Muhindo Tafuteni a également rapporté que la jeunesse de cette contrée du pays est plus exposée à être utilisée par force par l’ennemi pour conquérir le reste des entités.
Il a signalé que la plupart de la population déplacée de Lubero est sérieusement confrontée à des difficultés d’avoir accès aux non vivre ainsi qu’aux vivres dans la zone d’accueil.
Les habitants de ce coin du pays éprouvent des difficultés de bénéficier des soins de santé puisque toutes les structures de la zone de santé de Kayna, d’Alimbongo et même Lubero sont vandalisées par ces rebelles.
« Il y a trop de problèmes pour le moment qui nécessite une intervention urgente du gouvernement et ses partenaires », a poursuivi Muhindo Tafuteni.