L’assemblée épiscopale de la province ecclésiastique de Lubumbashi (Haut-Katanga) a décrété, mercredi 20 novembre, l’enlèvement survenu lundi 18 novembre d’un séminariste au grand séminaire de Tshamalale à Lubumbashi par des militaires.
Bien que le séminariste ait été relâché par la suite, l’archevêque métropolitain de Lubumbashi et président de cette assemblée épiscopale, Mgr Fulgence Muteba, a dans un communiqué, exigé des poursuites à l’encontre des auteurs et autres commanditaires de cet acte afin que justice soit faite.
Pour Monseigneur Fulgence Muteba, ces événements sont liés à l’occupation de la concession du diocèse par des tiers sans titres ni droits.
« Nous sommes très indignés par l’incident qui est survenu le lundi 18 novembre au grand séminaire de Tshamalale où les militaires sont entrés dans l’enceinte du séminaire, ils ont enlevé un séminariste qu’ils ont amené. Au moment de l’amené d’autres séminaristes sont venus au secours. Mais les militaires ont tiré deux coups de feu qui ont dispersé les séminaristes et ils sont partis avec le leur collègue qui n’a été libéré que très tard dans la soirée vers 20 heures », explique l’abbé Georges Kisimba, secrétaire des évêques de la province ecclésiastique de Lubumbashi.
Ces événements qui surviennent au grand séminaire sont liés à la spoliation de son terrain par des gens qui jouissent d’une protection militaire, ajoute-t-il.
Le prêtre condamne cet enlèvement même si le séminariste a été relâché et exige que justice soit faite.