Lors de la plénière du mercredi 29 octobre, l’Assemblée nationale a validé les conclusions du rapport de la Commission politique, administrative et juridique (PAJ) concernant la validation des pouvoirs de six députés suppléants. Ces derniers remplacent des élus nommés à des fonctions gouvernementales, notamment Eliezer Ntambwe, Adolphe Muzito et John Banza, récemment promus ministres.
Parmi les décisions prises figure le remplacement du député Augustin Matata Ponyo, actuellement en exil, par son premier suppléant, Ibrahim Assani Émile. Cette mesure fait suite à la condamnation de Matata Ponyo par la Cour constitutionnelle, qui lui interdit désormais d’exercer toute fonction publique.
L’arrêt de la haute Cour, rendu le 20 mai 2025, avait été notifié à l’Assemblée nationale le 10 juin pour exécution. Cette décision marque une étape importante dans l’application des sanctions judiciaires à l’égard des personnalités politiques condamnées.
La validation des suppléants s’inscrit dans le cadre des dispositions légales encadrant le fonctionnement de l’Assemblée nationale. Elle permet d’assurer la continuité de la représentation parlementaire, notamment lorsque des députés sont appelés à d’autres fonctions ou frappés d’inéligibilité.






