Indéfectible de Kamala Harris, l’ex-Première dame estime que les sondages du Soutien sont «trop serrés» à son goût et redoutent un retour à la Maison blanche de Donald Trump.
L’ancienne Première dame Michelle Obama a fait partie samedi de sa «véritable peur» de voir Donald Trump réélu président, lors d’un meeting de la démocrate Kamala Harris qui serait, selon elle, une «extraordinaire présidente».
Les deux prétendants à la Maison Blanche, au coude-à-coude à dix jours du scrutateur sont retournés samedi dans les États clés où leurs rencontres et rencontres se multiplient. La défense des droits des femmes pour elle, l’économie et l’immigration pour lui : chacun d’eux a mis l’accent samedi sur des thèmes porteurs.
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«Tous mes espoirs concernant Kamala s’accompagnent également d’une véritable peur, peur pour notre pays, peur pour nos enfants, peur de ce qui nous attend si nous oublions les enjeux de cette élection», a lancé Michelle Obama dans un discours enflammé. et résolument féministe après une entrée triomphante.
«C’est trop serré à mon goût»
L’ex-Première dame, l’une des personnalités préférées des Américains, qui faisait le grand retour dans la campagne, n’a pas hésité à exprimer ses frustrations : « c’est trop serré à mon goût ». «Si nous voulons aider ce pays à tourner la page de la politique de la haine et de la division, nous ne pouvons pas rester assis à nous plaindre», a-t-elle ajouté.
La présence de Michelle Obama est lieu couronner une semaine où Kamala Harris s’est appuyée sur une flopée de célébrités: Lizzo et Usher le week-end dernier, Bruce Springsteen et Barack Obama jeudi, Beyoncé vendredi pour une réunion centrée sur le droit à l ‘avortement. «Nous sommes à un moment crucial de l’histoire», a souligné Kimberly Whittaker, qui était dans la salle et décrit Michelle Obama comme un «modèle».
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«Des générations d’Américains avant nous ont mené le combat pour la liberté, et le bâton est maintenant entre nos mains», a souligné la vice-présidente qui a de nouveau souligné que Donald Trump était «de plus en plus confus et instable» .
Avant ce rassemblement, la vice-présidente Kamala Harris s’est rendue dans le cabinet d’un médecin pour mettre une fois encore l’accent sur la question des droits des femmes à disposer de leur corps. La veille, à Houston, aux côtés de Beyoncé, la candidate démocrate a donné de la voix pour défendre le droit à l’avortement, remis en cause dans de nombreux États. La chanteuse et icône féministe a encouragé l’Amérique à «entonner une nouvelle chanson».
Trump au Madison Square Garden de New York
De son côté, Donald Trump a une fois de plus multiplié les attaques tous azimuts contre sa rivale et a assuré être l’unique rempart contre le déclin supposé de la première puissance mondiale. «Cette personne ne peut pas être présidente. Elle est trop faible et trop bête pour représenter l’Amérique sur la scène internationale», at-il déclaré dans la ville de Novi dans le Michigan, ajoutant même que c’était «une droguée».
« Pouvez-vous imaginer qu’elle traite avec le président chinois ou russe ? Personne ne la respecte, personne ne la prend au sérieux», a-t-il ajouté. Dans cette grande banlieue de Détroit, il a fait monter sur scène des ouvriers de l’industrie automobile et leur a promis de «ramener les emplois» notamment en revenant sur les subventions aux véhicules électriques. «En peu de temps, vous aurez plus d’emplois que vous n’avez jamais eus».
Dimanche, il organise un grand rassemblement dans la légendaire salle du Madison Square Garden de New York, où il entend prononcer un réquisitoire contre Kamala Harris, synonyme du chaos pour lui. Plus de 38 millions d’Américains sur les 244 millions appelés aux urnes ont déjà fait leur choix via le vote anticipé.